quote: | Le gouvernement autonome catalan a déclaré la guerre aux circuits du "tourisme éthylique" qui sévit sur la Costa Brava. L'expression sans détours a provoqué un tollé en Espagne, où il est malvenu de critiquer un secteur économique considéré comme une "poule aux œufs d'or".
Il faut dire que les adolescents européens débarquent chaque été par milliers, sans maman ni papa, sur les plages de Lloret de Mar, Calella ou Salou, non pas dans l'idée de visiter les hauts lieux de la culture locale, mais pour "faire la fête" toute la nuit. La plupart d'entre eux, Italiens, Néerlandais, Allemands, Britanniques, Français, âgés de 16 à 20 ans, viennent en autocars pour moins de 200 euros avec des agences de voyages qui leur proposent parfois explicitement de faire en groupe la tournée des bars et discothèques. |
Sans blague
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Malheureusement, il arrive que les beuveries tournent au drame. Comas éthyliques, bagarres, dégâts matériels, la responsable à l'intérieur du gouvernement autonome catalan, Monserrat Tura, vient de tirer la sonnette d'alarme. C'est ainsi qu'elle a affirmé que la solution ne pouvait pas seulement être "policière" et a appelé à une "reconversion" des établissements spécialisés dans ce qu'elle a baptisé "tourisme de beuverie". Vendre dix remontants pour le prix d'un s'ils sont absorbés en un quart d'heure, des carafes de sangria ou le verre de tequila à 0,90 euro, proposer plusieurs heures de bar ouvert dans les hôtels ne sont pas des activités illégales en soi. Mais cela alimente "un cercle vicieux", selon Mme Tura.
La goutte d'alcool qui a apparemment fait déborder le vase a été une bataille rangée qui s'est déroulée dans la nuit du 11 août à Lloret de Mar à la sortie d'une discothèque entre jeunes éméchés et policiers. Jusqu'à 200 personnes auraient été impliquées dans la gigantesque bagarre qui s'est achevée par l'interpellation de dix touristes étrangers. La station balnéaire, dont la population est multipliée par six en haute saison, offrait au petit matin un spectacle de vitrines défoncées, poubelles renversées et voitures endommagées. |
merde alors, johan Gielen a joué du Benassi
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L'intervention de la dirigeante catalane en pleine saison touristique n'a pas du tout plu aux agences de voyages et aux hôteliers, qui l'ont accusée de "mettre tout le monde dans le même panier". Elle n'a pas non plus trouvé grâce auprès du gouvernement central. Au point que le secrétaire d'Etat au tourisme, Raimon Martinez Fraile, pense que "de telles affirmations peuvent tuer la poule aux œufs d'or qu'est le marché touristique. Parler d'un tourisme éthylique est excessif". Toutefois, a-t-il ajouté, s'il y a des opérateurs qui l'encouragent, "ils doivent être sanctionnés"...
L'épisode n'a pas manqué de raviver le débat sur la pertinence du modèle touristique espagnol "plage et soleil", qui a placé l'Espagne au second rang des destinations du tourisme mondial, mais qui est aujourd'hui remis en question. – (Intérim.)
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Et ben... Romian, dis-moi que tu nous a pas vu comme ça le soir où on s'est vu
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