Quel environnement de merde autour de Deschamps ! JE souhaite a Monaco de terminer tres haut dans ce championnat cad à la 2ème place (derriere l'OM) et pourquoi une finale européenne...
quote: | Mis à part la grave blessure de Shabani Nonda, tout devrait aller pour mieux à Monaco. Les hommes de Didier Deschamps sont leaders de la L1 et restent sur une série de trois victoires consécutives. Mais en coulisses, la situation est loin d’être idyllique.
A Monaco depuis près d’un an, le ballon tourne rond à nouveau. Après deux saisons plus que chaotiques et provoquées, en partie, par de mauvais choix en matière de transferts (départs de David Trezeguet, Willy Sagnol, Sabri Lamouchi et Fabien Barthez à l’été 2000), l’exercice 2002-2003 a sonné comme le réveil de l’AS Monaco. Après une première année d’entraîneur mitigée et loin d’être facilitée par les erreurs de casting passées, Didier Deschamps a trouvé ses marques et mené son équipe au plus haut avec en point d’orgue, une place de dauphin derrière Lyon et une victoire en Coupe de la Ligue.
Tout devrait donc aller pour le mieux du côté de l’ASM. L’équipe est repartie sur les chapeaux de roue. Le président Campora, avec qui Deschamps était en conflit, a dû céder sa place à Pierre Svara et le club, un temps rétrogradé administrativement en L2, a gardé sa place parmi l’élite. Pourtant, tout n’est pas rose sur le Rocher. Le déroulement du transfert de Fernando Morientes et le coup de gueule de Deschamps qui a suivi le prouvent.
Quelques jours avant la clôture du marché des transferts, Ligue des Champions et blessure de Shabani Nonda obligent, Didier Deschamps était à la recherche d’un nouveau buteur. Le technicien basque croyait l’avoir trouvé en la personne de Giovane Elber. Malheureusement, une partie du conseil d’administration de l’ASM a faussé la donne et mis des bâtons dans les roues de Deschamps. La situation s’est répétée pour Morientes. Néanmoins, la transaction a pu se conclure.
Deux conceptions éloignées
Aujourd’hui, l’AS Monaco semble divisée en deux courants bien distincts. L’un semble vouloir aller vers un assainissement financier et préconise donc une politique d’austérité. L’autre, plus optimiste, aspire à repartir de plus belle et compte sur les bons résultats à venir pour renflouer les caisses du club. Didier Deschamps fait bien entendu partie du deuxième. Avec l’arrivée de Fernando Morientes, l’ancien recordman des sélections en équipe de France semble avoir eu le dernier mot. Le problème n’est pas résolu pour autant. Et ceci, malgré le fait que le prêt de l’international espagnol n’aurait pas coûté aussi cher que certains veulent bien le laisser entendre. «Je peux vous assurer que Fernando Morientes va nous coûter beaucoup moins que 3 millions d'euros. Le joueur a revu ses prétentions à la baisse pour relancer sa carrière en Principauté et le Real prend en charge une partie du salaire, a confié Pierre Svara dans les colonnes de L’Est Républicain. Avant d’ajouter : Je rappellerai, enfin, que les assurances sont là pour couvrir la blessure de Shabani Nonda. Du coup, notre masse salariale correspond aux attentes de la DNCG.»
Le problème, comme le marché des transferts, est clos. Les dissensions internes monégasques certainement pas. Si Didier Deschamps a marqué des points et a prouvé qu’il était bien le patron au niveau sportif, le Bayonnais doit surveiller ses arrières. Le premier accroc venu, l’ancien n°14 de la Juventus pourrait bien avoir les oreilles qui sifflent. |
|