Non non je suis bien né en 1980...Euh faut savoir tout de même que 17 ans en club en Belgique c'était franchement déjà facile pour rentrer!
La première fois que je suis aller en club en France c'était avec un pote majeure qui était "notre frère", on avait 15 ans et c'était pour une soirée Playboy! Autant dire qu'après ça tout était logiquement possible.
Bref aujourd'hui ça parait inconcevable mais n'empêche qu'en province c'était monnaie courante, les boites c'étaient les bals des années 70 dans la tête de nos parents et même des propriétaires au final. Et en tous cas je ne regrette rien, et heureusement que j'ai pu faire tous ça jeune! L'école c'était pas pour moi, j'ai commencé à bosser (trop avec le recule) tôt, alors forcément t'as pas des gros moyens, mais comme t'as que ça a penser ils sont amplement suffisants pour te permettre de sortir tous les week-end à la chasse aux disques la journée et en club la nuit au plat pays de mon coeur!
Au final c'est pas plus une gloire qu'un fardeau, parce que même si il y a du bien, y a forcément du mal à tous ça, griller les étapes c'est plaisant sur le coup, ça fournit du bien être immédiat, mais l'éphémère quand il est rattrapé tôt ou tard par le temps, ça colle une gifle qui nous mets devant nos responsabilités. Mais au moins c'était l'école de la vie, ça forge le caractère, et ça permet surtout de se connaître soi même et essayer de comprendre un peu plus les autres.
Alors quand je vois le tapage qu'on fait aujourd'hui à propos de l'alcool et de la drogue, du comportement des lycéens, d'un mec qui passe la nuit dans une cellule parce qu'il a volé un pack de bière (non c'est pas notre Grog69 ou Mat), etc... ça me laisse pantois dés fois, non pas qu'il n'y a pas de dérive ou de problème grave à s'occuper chez les jeunes aujourd'hui, mais je suis d'une période pas si lointaine que ça où il y avait des drogues durs dans les lycées et dans les clubs, l'alcool j'y avais facilement accès depuis belle lurette si j'avais voulu, d'une période où les profs sortaient des élèves par leur parking pour éviter des règlements de compte à la sortie, et malgré ce tableau c'était pas forcément plus l'orgie qu'aujourd'hui!
Bref comme disait mon grand-père, "si t'as jamais pris une cuite, tu peux pas savoir comment ça fait le lendemain", cette phrase à elle seule explique que braver les interdits est nécessaire parfois pour se construire, qu'il y a un équilibre à trouver entre ce qui est soi disant bien ou mal, mais en tous cas toujours dans le respect des autres!
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Our futur remains possible!
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