quote: | Belles de matchs
A défaut de voir les meilleurs joueurs du monde, qui ont, en masse, déclaré forfait, les spectateurs du Tennis Masters Series de Madrid pourront apprécier la plastique des ramasseuses de balles recrutées par les organisateurs du tournoi: 25 mannequins de 19 à 28 ans, payées 900 euros chacune, pour effectuer, en jupette et débardeur, lors des sessions nocturnes télévisées, le «travail» habituellement effectué bénévolement par des pré-adolescent(e)s issu(e)s des écoles de tennis en shorts et chemises polo noirs.
C'est peu dire que l'initiative ne fait pas l'unanimité. «Sexiste et frivole», tranche une élue de gauche de la municipalité de Madrid. «Cela tue les rêves des enfants de partager un court avec leurs idoles», regrette la mère d'un ramasseur évincé. «C'est très très mauvais, car dans le tennis, le joueur doit être au centre de l'attention. C'est du sport, pas un défilé de mode», a jugé une ramasseuse, lors d'une séance d'entraînement des modèles.
Quant au formateur attitré des ramasseurs de balles, il a expliqué avoir eu du mal avec sa dernière fournée, plutôt novice en matière tennistique: «Nous avons dû leur expliquer en quoi consistait ce sport, a-t-il déclaré au quotidien sportif «As». Nous avons commencé par expliquer ce qu'était un jeu, un set et un ace, puis nous leur avons dit quand et comment il faut lancer les balles aux joueurs. Ce ne sera pas parfait, mais je serai content si les choses se passent bien et si les joueurs ne se plaignent pas. Même si personnellement je crois qu'avec des filles aussi jolies ils risquent d'être distraits», continuait-il.
Pas d'accord, lui a répondu le joueur espagnol Alex Corretja: «Quand vous êtes sur le court, vous ne regardez que votre coach et la balle, et tant que la balle ne change pas, peu importe qui vous la lance.»
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MDR, à quand des ramasseuses de balles au Stade de France en Bikini
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