quote: | Originally posted by greg69
tu veux nous faire raquer chez les échos ?
ou c'est pour te la péter et montrer que t'as un compte payant ?
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Ah bah c'est bizarre car quand j'y suis allé c'était gratuit (bien entendu )
Voici l'article (dès fois ça sert de faire des archives ) :
Net mobile: vers des heures pleines et creuses
Stéphane Richard, le patron de France Télécom, aémis cette semaine l'idée de faire payer les clients à l'Internet mobile en fonction du niveau de qualité de service, à savoir le débit, et en différenciant les connexions en heures pleines et heures creuses.
Ca phosphore chez les opérateurs mobiles. Comment faire pour éviter la saturation de leurs réseaux, à l'heure de l'explosion des connections à Internet avec les smartphones et autres tablettes qui se multiplient ? Comme l'a résumé Stéphane Richard, le directeur général de France Télécom, à la conférence « Le Web » organisée à Paris cette semaine, « on estime que dans deux ans il y aura dix fois plus de trafic Internet. Cela pose des questions en ce qui concerne la stratégie commerciale autour de l'accès à Internet ».
Le patron a esquissé un début de solution : « On se dirige vers une tarification qui se basera sur le « Yield Management » en fonction de l'occupation du réseau ». Bien connu dans le transport aérien, ce terme anglo-saxon cache une technique d'optimisation de la capacité en modulant les tarifs. En clair, il s'agit de faire payer les utilisateurs en différentiant les prix, voire les débits de l'Internet mobile, en fonction des heures creuses et heures pleines...comme chez EDF. Une espèce d'hyper-segmentation des offres, en quelque sorte. Pour les opérateurs télécoms, il s'agirait d'une nouveauté en ce qui concerne l'Internet mobile puisque la logique actuelle pousse à des abonnements illimités. Mais pour Stéphane Richard, le statu-quo est impossible. « Personne ne peut accepter la situation où 10% des utilisateurs consomment 70% des ressources ». Certes, France Télécom lancera des services de quatrième génération de téléphonie mobile dans certaines grandes villes françaises «début 2013». Mais cela ne suffira pas à éviter les embouteillages sur les réseaux.
Déjà à l'oeuvre pour la voix en Afrique
Cette logique de « yield management » est déjà mise en oeuvre en ce qui concerne les appels, mais de façon grossière. Les consommateurs sont incités à téléphoner au moment où les réseaux sont les moins surchargés en leur proposant des tarifs intéressants. Par exemple, les appels le week-end sont illimités dans nombre de forfaits. En Afrique, certains opérateurs sont allés plus loin, ce qui leur a permis « de se différencier, de stimuler l'usage, et d'optimiser la gestion de des capacités de leur réseau », explique Tarik Ashraf, consultant télécoms.
« L'opérateur panafricain MTN a été un des pionniers et a utilisé cette technique pour gérer au plus près les capacités de son réseau en ce qui concerne la voix, c'est-à-dire les appels », poursuit ce dernier. MTN s'est associé en 2007 avec l'équipementier Ericsson pour créer son offre MTN Zone. Celle-ci est basée sur l'évaluation du niveau de trafic au niveau de la station de base. MTN connaît ainsi le niveau d'utilisation du réseau à l'endroit où le client se trouve, et de lui proposer une promotion en conséquence, qui apparaît à l'écran. « Les opérateurs des pays émergents peuvent se permettre de telles offres car les clients ont des cartes pré-payées, les réseaux sont récents et donc flexibles. C'est plus difficile pour les clients qui ont des forfaits, qui plus est, dans l'Internet mobile », relativise toutefois Tarik Ashraf.
Les opérateurs y vont toutefois prudemment car un tel modèle entraîne plus de complexité pour les clients et des coûts pour les opérateurs dans les systèmes d'information. Vodafone a par exemple lancé des offres pour les entreprises espagnoles qui garantissent une niveau de qualité de service -c'est à dire un débit -en fonction du prix .
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